Une grande ville commerçante. Ses boutiques, grandes et petites, un peu partout.
Toutes ne vivent pas bien longtemps. Certains emplacements pourtant à priori enviables voient une véritable ronde de magasins qui ne survivent pas. Dans chaque rue des commerces ferment, d’autres ouvrent.
Un jour ou deux l’on remarque et s’étonne, puis on oublie. Qu’y avait il donc déjà rue des bars il y a deux semaines encore ? Le marchand de balais. Maintenant un magasin de sacs a main et accessoires. Je ne m’en souviendrai pas longtemps.
Comme ailleurs, comme partout, me direz-vous ? Sans doute, mais peut-être plus vite encore. C’est la ville des possibles, c’est la ville de l’argent et de la chance. C’est aussi la ville de l’oubli, pour ceux qui disparaissent.
20 mai 2006