Trois mois déjà que je conduis le fourgon sur les routes, grandes et petites. Bords de mer et franchissement de montagnes, plein soleil ou tempête de neige, de bonnes expériences et autant de beaux paysages.
C’est bien assez pour avoir pris l’habitude de virages plus larges, d’une vitesse plus réduite, d’un confort de conduite très agréable.
Ce n’est pas assez toutefois pour qu’il soit aménagé, loin s’en faut.
Certains jours la tâche parait impossible. Il faut penser à tout, analyser, comprendre, anticiper. De quoi avoir envie de baisser les bras, de quoi se sentir minuscule face à un tel projet.
Pourtant, il suffit de se rappeler que tout commence par un premier pas, que même un projet aux multiples facettes comme celui-ci peut être décomposé en différents pôles, puis en tâches de plus en plus petites, jusqu’à devenir réalisables.