La nuit de la saint Sylvestre, qui à Istanbul n’est que la fin de l’année, comment la célèbre t-on ?
Curiosité oblige, je me suis renseignée auprès de tous les Turcs et Turques assez obligeants pour accepter de me raconter leurs projets pour cette dernière soirée 2006, jusque dans les détails du menu.
Rien de bien exotique sous les cieux de Turquie : on réveillonne à la maison, en famille, autour d’une bonne dinde aux marrons – qui l’eut cru ? – arrosée de vin, de bière, voire de raki (alcool anisé). Les plus motivés rejoignent peut-être ensuite une poignée d’amis pour voir un concert dans le quartier ou encore les feux d’artifice sur le Bosphore ou en haut des collines (tout est prétexte à feux d’artifice, n’est-ce pas ?).
Et dans les vitrines des pâtisseries aujourd’hui, d’alléchantes bûches au chocolat attendaient comme tout le monde la nouvelle année.
30 décembre 2006