Last updated on 8 septembre 2019
Sur les marchés, la longue saison des grenades s’étire encore. Les jolis fruits rosés à la forme si caractéristique se présentent sur les étals, de toutes tailles. Largement cultivé en Turquie, ce fruit est plus qu’un fruit.
Pour les publicitaires, il est désormais un argument de vente : la grenade comme antioxidant, retardant le vieillissement, quasiment un élixir de vie éternelle.
Les jus se vendent partout, de la petite épicerie au supermarché. Et surtout, dans les échoppes de restauration rapide, en jus frais pressé sous les yeux du client. Jus de grenade pur, au goût si sucré et un peu âcre, ou mélangé à de l’orange, saveur parfaite. À la maison aussi, bien sûr, grâce à l’original presse agrumes vendu un peu partout. Coupez, placez, abaissez la manette, buvez. Quoi de plus simple ?
Plus étonnant, la grenade fait son apparition en pharmacie … sous forme des crème de beauté. À essayer, sous réserve qu’elle soit exempte de produits chimiques.
Enfin, pour les amateurs de bande dessinée et de poésie, la grenade est comme un souvenir. Rappel de cette rencontre de Corto Maltese avec une petite vendeuse de grenade qui obtient quelques pièces en récitant un rubayyat d’Omar Khayyam.