Last updated on 11 septembre 2019
Paradis millénaire du commerce, carrefour des civilisations et berceau du « Grand Bazar », objectif des caravanes de la route de la soie, Istanbul est devenue célèbre grâce aux richesses qu’elle attire.
Aujourd’hui encore, on y trouve de tout, des riches tentures ouzbeks aux délicieuses fraises de janvier sur le marché.
La ville est, malgré sa taille incroyable, encore faite pour l’homme, malgré le développement des infrastructures dédiées à l’automobile.
Notamment justement en ce qui concerne les petits achats quotidiens.
D’abord il y a les « bakkals », épiceries du coin de la rue où on peut tout trouver ou presque, à toute heure du jour et une grande partie de la nuit.
Ensuite, il y a les services. Je veux changer une serrure ? Je passe au magasin le plus proche, et tout de suite le serrurier accroche une pancarte à sa porte, ferme boutique et me suit chez moi. Idem pour le verrier qui change une glace murale, pour le plombier ou n’importe quel autre artisan. En 15, 20 minutes le travail est fait. Pas de rendez-vous à prendre ni de longue attente.
Et puis, il y a encore les services de livraison à domicile. On se fait livrer de l’eau bien sûr, mais aussi les courses trop lourdes faites à la supérette, les bouteilles de gaz, et toutes sortes de repas. Bien pratique pour les soirs où le travail se termine tard et où on manque d’énergie pour préparer un repas. Hier soir nous nous sommes fait livrer des « köfte », boulettes de viande, et un « pide » pain garni des aliments de notre choix. Plus souvent les classiques pizzas, parfois un plat chinois. Des « kebabs » ou des « durums », délicieux sandwiches à la viande, accompagnés d’un « ayran », yaourt liquide généralement légèrement salé. Et ce n’est pas cher, vraiment pas.
Vivre à Istanbul, avec un salaire décent, c’est s’offrir un confort au quotidien, une qualité de vie incomparables.
25 mai 2006