Last updated on 11 septembre 2019
À Istanbul comme dans les contrées qui me sont familières un certain nombre de croyances et de superstitions cohabitent avec science et modernité.
Ainsi, un peu partout sont accrochés des “boncuk” – prononcer bondjouk, petits bijoux en verre généralement bleuté représentant un œil. C’est un porte-bonheur, ou peut-être plus exactement un repousse-malchance. Il est accroché dans la maison, dans la voiture, au bureau, et même sur les vêtements des nouveaux-nés. Omniprésent.
Hormis cet objet fétiche, un certain nombre de gestes et de pratiques sont fréquemment observables. Tout d’abord, on touche du bois, puis son oreille afin de conjurer le mauvais sort. Puis, très fréquent et aussi prisé des femmes que les horoscopes, la lecture dans le marc de café. Cela se pratique dans les bars branchés pour étudiants, ou l’une des serveuses est aussi généralement capable de lire votre avenir. Mais en famille, entre amis ou même au travail après un repas clôturé par un de ces épais cafés turcs, chacun y va de son analyse et de sa vision. On y observe des animaux, des routes de vie, des lettres ou même des parties de l’anatomie humaine.
Et les religions dans tout ça ? Eh bien, elles font ce qu’elles peuvent et s’accommodent tant bien que mal de ces probables survivances de paganismes anciens, ici comme ailleurs.
19 février 2007
[googlemaps https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d626812.6526143798!2d28.508138367686854!3d41.053673143910366!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x14caa7040068086b%3A0xe1ccfe98bc01b0d0!2sIstanbul%2C+Turquie!5e1!3m2!1sfr!2ses!4v1562059468582!5m2!1sfr!2ses&w=600&h=450]