Last updated on 8 septembre 2019
Aujourd’hui est un de ces jours où la ville disparait. Le brouillard est venu de la Marmara. En début d’après-midi, il atteignait déjà le premier pont sur le Bosphore. De l’autre côté, vers la Mer Noire, c’était encore dégagé.
Le nuages de coton ont enveloppé la ville et ses eaux, si complètement que les bateaux ont dù cesser leurs allées et venues. Disparues les coupoles et les flèches des minarets, invisibles les arbres en bord de route, absentes les eaux du Bosphore et de la Marmara.
Et la ville ainsi, lorsqu’on ne la voit plus qu’avec le coeur et l’imagination, n’en est que plus belle encore, renouvelée.
10 janvier 2007
[googlemaps https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d626812.6526143798!2d28.508138367686854!3d41.053673143910366!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x14caa7040068086b%3A0xe1ccfe98bc01b0d0!2sIstanbul%2C+Turquie!5e1!3m2!1sfr!2ses!4v1562059468582!5m2!1sfr!2ses&w=600&h=450]