Last updated on 7 septembre 2019
Chaque année au printemps, durant un mois ou deux, les bords des routes et les champs du Nord de l’Aragon se teintent du joli rouge des coquelicots.
Impressionnisme impressionnant en montant vers les villages de Sierra de Guara, Abiego ou Bierge, des milliers de coquelicots indiquent les cultures douces, voire biologiques. Le coquelicot est fragile et supporte mal herbicides et autres maltraitances chimiques.
Petites touches de poésie isolées ici, franges colorées ailleurs, la douceur du pétale rappelle la fragilité de l’instant, le miracle de la vie, ephémère et précieuse.
Autrefois omniprésent et symbole du renouveau des saisons, le coquelicots a largement disparu et on doit désormais le chercher dans les dernières enclaves sauvages, minuscules victimes d’un monde qui engloutit vers luisants, hitondelles et petites fleurs de sang.