Last updated on 3 novembre 2023
Comme l’indique le titre de l’article, je suis en pleine (re)lecture de Frison-Roche, avec toujours le même plaisir. Les Pyrénées ne sont pas les Alpes, l’époque est bien différente, mais partout et toujours la montagne est la montagne.
Dans deux jours j’entame les Charriots de Feu, et c’est un réel soulagement que de pouvoir compter sur un matériel technique léger et performant. Un retour en arrière sur les évolutions réalisées en plus d’un demi-siècle permet de prendre conscience de la chance dont bénéficient les pratiquants de la randonnée en montagne au XXIème siècle.
La météo s’annonce capricieuse : risque d’orages, de pluies abondantes, possibilité de chutes de neige tout en haut … Tant pis pour le poids, mais crampons et piolet seront du voyage, bien qu’habituellement inutiles en cette saison.
Rajouter une tenue chaude, gants et bonnet. Se préparer psychologiquement aux désagréments d’une forte pluie, hésiter quant aux chaussures les mieux adaptées, emporter des semelles intérieures de rechange pour maintenir les pieds plus au sec…
Pourvu que les ruisseaux ne soient pas trop chargés : choisir entre passer pieds nus un ruisseau glacial, glisser sur les galets invisibles sous la surface tumultueuse ou tremper les chaussures pour une ou deux journées n’est pas vraiment idéal.
Mais qu’importe, entre le réconfort des soirées en refuge et la joie pure d’une vie simple, l’appel de la montagne est trop fort. Déjà je contemple la perspective des marches quotidiennes, dénuées de distractions autres que celles qu’offre la nature. Marcher, manger, dormir, conserver la chaleur du corps, s’orienter. Retour à l’essentiel.