Last updated on 7 septembre 2019
La vie parfois est faite de circonstances heureuses : cet été un voyage dans les Caraïbes s’imposait. Saint Barthélemy pour être précis. Petite île, petite population, petites routes, petites montagnes. Grand horizon, grands sourires, grand soleil. Une réputation de paradis, justifiée à mes yeux. Douceur de vivre, chaleur, luxe et volupté …
Bien sûr, mais aussi la richesse des fonds marins : nager avec les tortues, observer ce requin qui cherche à imiter une algue, deviner la raie bleutée, faire fuir de leur bizarre nage les calamars. Et les poissons, si colorés que certains sont le négatif d’un magnifique ciel étoilé, d’autres des bouquets de bleu, d’autres encore des étincelles orangées. Bien sur le barracuda grand comme moi n’est pas bien rassurant, non plus que les autres mérous et murènes, mais d’un coup de palme on est déjà loin. Et puis, par hasard, en suivant une raie, on découvre une forêt de corail, et c’est l’entrée dans un autre univers encore.
L’eau à 29° est invitante et on se baigne longtemps, une curiosité en entraînant une autre. C’est la saison des cyclones, parait-il, aussi de temps en temps des nuages viennent changer les couleurs du paysage. Lorsque l’eau est plus agitée, on traverse l’île pour se baigner côté Atlantique.
Là des vagues se forment et se déroulent jusque sur le sable, pour le plus grand bonheur de tous, surfeurs et autres joueurs de vagues. Parfois les pélicans sont là, séchant leurs ailes sur une pointe de rocher, ou survolant les baigneurs pour piquer brutalement dans une gerbe d’eau. Lorsque le poisson est dans la poche, les mouettes font ce qu’elles peuvent, jusqu’à se percher sur la tête du pauvre pélican et le piquer du bec, mais rien à faire, il lève le cou et la poche se vide.
Bien que fort construite, l’île possède encore sa côte sauvage, qui ressemble à la Bretagne. Du haut du sentier qui longe la côte, on devine des piscines naturelles, des spots de surf du genre “washing machine” à épouvanter les amateurs, et si l’on poursuit après que le sentier ait disparu, on croise des chèvres sauvages et les épines des cactus transpercent les semelles trop fines.
La température est constante sur Saint Barth, 30°, et les moustiques aussi, ce qui offre le plaisir de redécouvrir les éternelles moustiquaires, si jolies autour du lit. Les maisons sont belles et colorées, dans des jardins comme des écrins. On y vivrait bien, ou à défaut, on en rêvera longtemps …
03 septembre 2006
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