Last updated on 11 septembre 2019
Retour de France hier après une tardive visite familiale pour les fêtes. Avion, avion. Fatiguée de tant de rencontres, de tant de moments à partager et discuter, de tant de bons repas : de la bonne fatigue. Contente, surtout, d’avoir revu les proches et les amis. Les petites heures de vol ont donc été l’occasion de … dormir, et manger (ah, cette entrée saumon concombre, quel délice, merci Air France).
J’ai donc à peine entr’aperçu les sommets des vastes massifs montagneux que nous survolions. Par chance, j’étais éveillée un peu avant l’aterrissage, lors de l’approche sur Istanbul. Grand bonheur : survoler ainsi la ville, ma ville si familière, côté Mer Noire, jusqu’à l’aéroport au bord de la Mer de Marmara. Temps ensoleillé, visibilité parfaite.
Après les premières zones habitées côté asiatique, j’ai d’abord reconnu au loin les iles aux Princes dans les eaux bleutées de la Marmara. Au premier plan, la pointe de Kadikoy, et je savais l’appartement là, quelque part sous nos yeux, entre l’ovale du stade de Fenerbahce et le port aux vapeurs.
Ensuite la partie européenne est apparue, la place ronde de Taksim et le consulat de France tout près. Tous ces consulats du quartier d’Istiklal, vus d’en haut, sont aussi majestueux que vus de face. Les jardins, les bâtiments et les coins de rue défilaient sous l’avion, comme autant de miniatures adorables.
Plus loin, alors que l’avion était déjà très bas, l’ensemble de la Mosquée Suleymaniye, les coupoles de Sainte Sophie puis trop vite les ensembles sur-dimensionnés des abords de l’aéroport Atatürk.
En deux ans et demi de vie stambouliote et d’allers-retours, jamais je n’avais vu ce spectacle. Selon la direction des vents, les avions ne choisissent pas la même approche, et le temps est parfois bouché.
Quelle approche mémorable !
