Last updated on 6 octobre 2019
Dans la série Il y a tout juste 10 ans – Archive Québec, 20 septembre 2009.
Le Parc national de la Pointe-Taillon : nature et beauté
Les pieds dans le sable, les yeux dans l’eau, l’été qui s’achève … c’est trop beau !
D’accord, c’est une vilaine parodie de Roch Voisine, mais à ma décharge il faut dire que la plage de la Pointe Taillon est si belle, douce et sauvage à la fois, que la musique vient toute seule accompagner la perfection du moment.
Une plage immense et colorée
Le sable est coloré par bandes, les vagues portées par un vent chaud viennent rythmer la journée ensoleillée. Ici et là des traces d’animaux viennent écrire des messages inconnus sur le sol, se croisent et s’entrelacent dans des danses sans danseurs. Les eaux du lac ont porté et façonné des bouts de bois en sculptures douces et torturées. Le temps s’arrête.
Lacs et tourbières, castors et orignaux
Plus tard le sentier dans le bois, traces du passage des castors sur la piste, troncs grignotés, copeaux sur le sol et terres inondées. Quelque part se cachent les orignaux, plus loin, dans la forêt sombre. Ailleurs une tourbière farouche dissimule les canneberges exquises dans les mousses, entre deux plans de thé du labrador, savoureux comme un bonbon de résine.
La Pointe Taillon, une terre abandonnée à regret par ses habitants, un délice pour les promeneurs, une réserve précieuse d’odeurs et de calme.
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