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Fourgon aménagé 2.0 : le projet

Posted in fourgon aménagé

Décembre 2024. Le nouveau fourgon est acheté puis immatriculé. L’aventure d’aménager un fourgon (re)commence ! L’objectif est de continuer à vivre en nomade au moins 25% du temps, soit 3 mois par an. Rien de plus facile et agréable… à condition que l’aménagement soit sufisamment confortable. La notion de confort varie beaucoup d’une personne à l’autre. Pour moi, pas besoin de la télévision avec cable, mais se passer d’une douche, c’est finalement trop me demander. Donc on reprend ce qui marche, on ajoute ce qui manque, bref : on change tout !

Le fourgon, socle de l’aménagement

D’abord, je réévalue l’état général du véhicule (Fiat Ducato de 2015), car on n’aménage pas un fourgon trop abîmé.
J’ai déjà fait effectuer une vidange, puis tenté de résoudre des soucis de fermeture des portes arrières. La fermeture centralisée ne fonctionne pas. Pour la porte coulissante, le problème est vite résolu, par le remplacement d’une pièce cassée. Pour la porte battante arrière droite, qui a visiblement été faussée, des améliorations sont notables, mais ce n’est pas parfait. Il faudra peut-être changer la porte.
Sinon, le moteur semble bon, et le fourgon roule vraiment bien. Je retarde un peu le remplacement des pneus (je compte mettre des Michelin Crossclimate, dont je suis plus que satisfaite) et le passage au contrôle technique, qui devra de toute façon être effectué avant l’homologation en VASP (la transformation officielle en camping-car).

Avant d’aller plus loin, je fait un état des lieux sérieux, avec une inspection très poussée de la carosserie, extérieure et intérieure (chocs, rayures, points de rouille apparents, peinture boursouflée), un examen détaillé de ce qu’il faudra changer (probablement la batterie), installer (un joint d’étanchéité est absent, ainsi qu’une butée et une poignée pour la porte coulissante) ou enlever (des restes d’aménagement sommaire effectué par d’anciens propriétaires).

La préparation : vider, nettoyer et repeindre

Ensuite, j’ôte effectivement tout ce que je ne souhaite pas conserver : les restes de l’aménagement effectué par les anciens propriétaires. Ce qui est vissé, c’est assez facile. Sauf quand les vis ont été abîmées. Dans ce cas, il faut se débrouiller comme on peut, soit refaire une encoche dans la tête de vis pour avoir prise, soit utiliser une pince, ou en désespoir de cause, une meuleuse. Ce qui a été serti, comme des rivets, c’est plus ennuyeux. J’essaie sans succès d’utiliser une perceuse, mais tout se finit à la meuleuse, avec l’aide d’un ami. Voici d’ailleurs un outil qui me manque et qui entre donc sur la liste d’achats à effectuer.

Une fois enlevés tous ces petits éléments, je démonte la cloison de séparation entre la cabine et la zone de chargement (l’avant et l’arrière, pour le dire plus simplement). Après avoir vérifié sur internet que je peux rouler sans (à condition de ne pas transporter de marchandises), je la dépose à la déchetterie. J’aurai pu essayer de la vendre, ou de la donner, mais comme je ne dispose pas d’un endroit pour la stocker, j’ai opté pour la facilité.

Je peux maintenant soulever les deux panneaux qui protègent le « plancher ». Le nettoyage commence : enlever un bon kilo de saletés en tous genres, nettoyer au savon, laisser sécher, nettoyer mieux à l’alcool (ou autre dégraissant), gratter les points de rouille, aspirer les moindres recoins, mettre une couche d’anti-rouille (rustol owatrol par exemple) puis une couche de peinture toujours anti-rouille sur toutes les parois intérieures visibles. Pour l’instant j’en suis à ces étapes, un peu en pause d’ailleurs car en plein hiver la température descend trop. Il vaut mieux attendre pour la peinture une belle et douce journée ensoleillée.

Tout ça, c’est juste la préparation. Pas besoin de savoir exactement ce qu’on fera par la suite, jusque là, c’est simple (en théorie du moins).

Un fourgon aménagé virtuel : bien réfléchir avant d’agir

Avec l’expérience de l’aménagement du cha(t)mion, je sais déjà à peu près ce qu’il faut faire. Peut-être plus important, je sais aussi ce qu’il ne faut pas faire. Principalement, aller trop vite.
Lors du premier chantier, il a fallu retourner la cuisine au moment d’installer le gaz. Soupir. Je n’avais pas vu, sous le fourgon, que le réservoir de carburant m’empêcherait de percer un trou d’aération pour le caisson de gaz là où je l’avais prévu.
J’ai aussi eu des sueurs froides en réalisant que j’avais oublié de poser une aération basse (facilement résolu, heureusement), et au moment de peser le fourgon aménagé (et si c’est trop lourd, j’enlève quoi ?).
Cette fois-ci, je vais essayer de faire mieux et de m’éviter ces moments d’angoisse.

J’aime bien être organisée, donc je prépare quelques fichiers excel (matériel, budget, étapes à suivre), j’imagine un ou deux plans d’aménagement, évalue leurs avantages et inconvénients, puis adopte un plan global. Ce plan devra être affiné progressivement pour que chaque élément y trouve sa place, et pour intégrer les circuits d’éléctricité, d’eau et de gaz.

Caractéristiques de l’aménagement 2.0

Voici ce que j’imagine :

  • un aménagement fixe : je le ferai homologuer en VASP (il y a donc de nombreuses normes à respecter)
  • une bonne isolation, de type armaflex sur les parois, et un habillage en bois type lambris
  • un lit fixe, environ 140×190 cm (avec sommier de lattes et matelas de 10 ou 12 cm, ikea)
  • une table amovible et une ou deux banquettes pour pouvoir travailler et prendre les repas
  • des rangements, en placards ou en coffres
  • une cuisinière au gaz, à un ou deux feux
  • un frigo de type glacière
  • des toilettes (super pratique la nuit et en ville)
  • une douche fixe et un évier
  • un chauffe-eau (6 à 10 litres)
  • un chauffage pour pouvoir utiliser le fourgon en hiver, en montagne etc.
  • un système de climatisation
  • une installation électrique en 12V, avec batterie auxiliaire, panneau solaire et convertisseur en 220V

Plusieurs années de voyages en cha(t)mion me donnent du recul sur ce qui fonctionne et ce qui manque dans l’aménagement actuel. Ce nouveau projet est une tentative de « mieux faire ».

Je n’en suis encore qu’au stade des plans, mais il faudra les finaliser avant même de passer à l’isolation. Place donc au papier calque, au crayon et surtout à la gomme (pas envie de mettre des heures à apprendre un logiciel). Au programme debut 2025 : les plans de l’aménagement, les schémas des circuits d’eau, d’électricité et de gaz.

Ensuite, on commencera les trous, les petits trous … en chantant !

© Gwen Caillet 2024 – Tous droits réservés.

One Comment

  1. Patrice
    Patrice

    J’admire ton courage et te souhaite une bonne année.
    Bises
    Patrice

    1 janvier 2025
    |Reply

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