Et voilà, personne ne va me croire, une fois de plus.
Après le malheureux mouton sous escorte policière sur la mythique Istiklal, voici que lors d’un après-midi bien chaud sur la même artère, mes pas m’ont amenée nez-à-nez avec un … chameau. J’ai d’ailleurs dû le lever (le nez) : c’est haut, un chameau. Sur son dos, un homme me tendait une fleur rouge, un œillet.
Si c’était une histoire inventée, je dirais que je suis tombée à la renverse. Ou amoureuse. Ou autre chose de terriblement romantique et littéraire. Mais non, dans la réalité, j’ai pris la fleur, j’ai vu un deuxième chameau derrière le premier. Avec là encore son chamelier pittoresque, vêtu tout de couleurs. Le désert à votre porte, quoi.
Et c’est à ce moment–là que je me suis trouvée encerclée par des yaourts. Et des gens de tous pays. Qui dansaient, chantaient, souriaient. Moi, ma fleur à la main … Quand je pense que certaines personnes se réfugient dans des mondes imaginaires pour trouver un peu de fantaisie ! Mais elle est là : tout autour de nous, en embuscade, prête à nous surprendre au moment et à l’endroit les plus incongrus.
En bref : l’année prochaine, ne manquez pas la fête du yaourt à Istanbul !
12 juillet 2006