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Léonard de Vinci en visite à Istanbul

Posted in Culture, Istanbul, Musée, Turquie, and Voyages

Last updated on 8 septembre 2019

Un jour de congé, un musée. Vendredi, l’exposition temporaire sur les machines inventées par Léonard de Vinci m’incite à partir à la découverte du Musée Koç .

Tout d’abord une longue promenade, car une erreur de lecture de carte sur Internet (mauvais point pour tous ces musées qui omettent de fournir un plan d’accès sur leur site internet) m’a envoyée du mauvais coté de la Corne d’or sur les bords de laquelle se trouve le musée. Donc pour rectifier l’erreur, il a fallu marcher longuement sous le chaud soleil d’automne, puis traverser la rivière sur une minuscule barque qui attend le client, et enfin marcher de nouveau jusqu’au vieux pont disjoint de Galata.

Là, le musée : un fouillis ne présentant aucune logique, aucun parcours clair. De vieux ordinateurs, un costume ayant appartenu à Atatürk (il était vraiment grand), une Buick, des calèches remisées, une machine a vapeur… Bien, bien mais … pourquoi ? La collection a été rassemblée par la famille Koç, les maîtres d’un empire économique turc.

Enfin l’exposition tant attendue, bien cachée dans un coin. Le génie du maître est indéniable, ses machines d’une pertinence évidente. Rien à redire sur le contenu, c’est intéressant, fort intéressant même si l’on considère que l’on peut toucher la plupart des maquettes. Du contenant toutefois, il y aurait à dire bien du mal. Cela va des tentures noires isolant les salles au navrant travail d’éclairage en passant par les affreuses non-qualités acoustiques de l’endroit, qui vous fait frémir sous les voix trop fortes des guides et les cris des scolaires. Épouvantable. Dommage.

Cependant, le musée ne s’arrête pas là. De l’autre cote de la route qui longe la rive, l’exposition permanente se poursuit. Dans un hammam rénové d’une architecture splendide, magnifiquement mise en valeur, sont en vitrines toute une nouvelle foule de choses, radios, machines bizarres et somme toute peu intéressantes (peut-être seront-elles dans un siècle ou deux des vestiges d’une valeur inestimable des temps passés, à voir). Dans une salle adjacente toutefois, une expositions de modèles nautiques est belle, reposante, propice aux rêveries. Il n’y a personne. Nul ne semble visiter cette partie du musée. À tort.

25 novembre 2006

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