Last updated on 15 septembre 2019
Dans la série Il y a tout juste 10 ans – Archive Québec, 3 août 2009.
Tous les ans vers la même période le Québec connait une petite invasion d’humains un peu spéciaux, qui voyagent en sautant d’un canapé à un autre (ou presque). Ce sont les ¨couch surfers¨, qui viennent pour une ou deux nuit dormir chez vous. Enfin chez moi. On se rencontre sur un site internet qui nous donne un minimum d’informations sur le voyageur et / ou l’hôte. Couchsurfing est maintenant une plateforme de voyage alternatif bien connue.
Des couchsurfeurs, j’en ai reçu quatre en 2008, et 2009 promet également d’être une belle année. Disons que le retour sur investissement est très avantageux, à mon avis. En effet, je ne crois pas que cela use beaucoup mon affreux canapé à roulettes brun jaunâtre très confortable, et en contrepartie je rencontre des voyageurs avec leur lot d’histoires et d’expériences, qui me font passer une soirée hors norme assez agréable, voire plus si affinités.
Mais noooon je ne parle pas de sexe. Voyons ! Mais je garde en mémoire avec un grand sourire l’expédition camping au parc de la Pointe Taillon avec deux surfeur / surfeuse, les cris d’effroi (oh ça va, ça peut arriver à tout le monde de confondre un castor avec un boa constrictor, de nuit) et les éclats de rire, les bons repas au feu de bois …
Cette année un parcours d’arbre en arbre au bord du fjord, dans le magnifique parc de Cap Jaseux. Bien sûr nous avons opté pour le parcours extrême, le parcours familial paraissant trop … facile peut-être ?
Monumentale erreur, car le parcours extrême est véritablement extrême, il faut sauter dans les airs, courir sur des troncs tournants, survivre à de nombreux pièges … rien de facile mais de nombreuses occasions de hurler, rire, et même ronchonner sur l’esprit tordu des concepteurs de certains jeux particulièrement vicieux. Un vrai bonheur.
– je dois ici insérer un correctif à la demande du syndicat représentant l’ensemble des muscles de mon corps, qui tient à exprimer sa plus vive protestation quant à un possible caractère ludique de cette expérience, ainsi que sa désapprobation totale par rapport à l’existence de tels loisirs, et réclame l’intervention du gouvernement pour la disparition de toute violence physique exercée à l’encontre de tout muscle non consentant –
Et tout ceci, sur une idée de surfeuse de canapé.
Inutile de préciser que j’attends le prochain avec une certaine impatience !
© Gwen Caillet 2019 – Tous droits réservés.