Last updated on 6 septembre 2019
Si l’été me trouve dans les montagnes plus fraîches, l’hiver m’attire dans les plaines et les reliefs du désert du Monégros et sur les pentes proches de Huesca et du Somontano.
Ce sont des paysages souvent ignorés des nuages et des pluies, qui offrent un presque perpétuel ciel bleu et les odeurs de vacances de la végétation méditerranéenne.
Ces endroits aiguillonnent ma curiosité et mon esprit d’aventure. J’y découvre sans cesse de petites ou grandes merveilles, des orchidées aux grottes artificielles.
Souvent attribuées éthymologiquement aux arabes (cueva del moro, peña mora …), leur origine reste très incertaine et peu étudiée, et leurs fonctions bien mystérieuses.
Quelques précurseurs les ont visitées et recensées, je tente de suivre leurs traces et de trouver le fil conducteur. Certaines grottes ont été détruites, le plus souvent pour faire place à des fermes à cochons, parfois pour laisser passer une route.
C’est une belle énigme à investiguer, un prétexte agréable pour parcourir le désert durant les heures courtes de la saison pas si froide.
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