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Avec les premiers jours chauds du printemps, le hammam reste de mise. Cette fois-ci, le petit hammam privé de l’hôtel. Pas de gommage ni de massage, mais pas non plus de matrone courroucée. Trois petites pièces, la salle de repos avec ses divans, l’entrechambre puis la salle d’eaux avec ses petites vasques et son grand bain chaud aux marches humides. Des gouttes tombent du plafond en coupole. La salle résonne. Image de lac agité dans une grotte, un ruisseau s’y déversant en une mince cascade. Le bain est si chaud que d’abord il brûle, puis on s’y allonge un moment, cela délasse, mais bientôt la chaleur est trop forte. Dehors, la fraîcheur et le calme, un repos du cœur et de l’âme.
Une heure hors du temps, inégalable.
09 avril 2007
