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Collision entre fiction et réalité

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Quand la fiction…

Soleil Gris couverture roman climate fiction Gwen CailletLorsque le manuscrit de Soleil Gris a pris forme sous ma plume électronique, suite à la lecture de l’alarmant rapport du GIEC, j’ai repris un peu pêle-mêle les facteurs de risque avancés, je les ai ordonnés en une suite logique de conséquences, et j’ai fait commencer une époque sombre au 15 juin 2023 (les Années Noires).

Pourquoi 2023? Simplement pour dater, un peu par provocation, pour obliger les lecteurs à imaginer qu’en moins d’une décade, tout pourrait basculer.

Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une partie du scénario prendrait place autour de moi, autour de mes lecteurs, bouleversant nos vies, moins d’un an après la parution du livre.

… est rattrapée par la réalité

La plupart des magasins ont fermé. Les rues sont vides. Plus aucune circulation automobile ou peu s’en faut. Les usines ont cessé de produire. Les entreprises ont renvoyé leurs employés chez eux. Écoles, lycées, universités, bibliothèques ont fermé leurs portes. Des patrouilles militaires s’assurent que chacun reste chez soi. Tous les pays ferment leurs frontières. Les avions restent au sol, les trains ne roulent plus, les bateaux restent au port.

Des gens meurent, ici et ailleurs.

Ça ressemble un peu au scénario bâclé d’un mauvais film apocalyptique. Des scènes de panique, des magasins quasiment pillés, les villes paralysées, une angoisse quasiment palpable, l’attente sourde d’une violence à venir.

Ce n’est pas le début de mon prochain roman de science-fiction.

C’est ici, c’est maintenant. Depuis deux jours, je suis confinée dans l’appartement. Je ne peux plus rencontrer personne, sauf la caissière du supermarché en face, qui me parle le moins possible, à travers un masque de papier. Je ne peux plus voir mes amis, encore moins recevoir de visites. Je ne peux plus bouger.

Une maladie nouvelle est apparue. Une de plus. Une pandémie se répand, la liberté disparait.

Un monde vacille, fragile, sous nos yeux.

Trop tôt. Bien trop tôt.

One Comment

  1. michèle daunis
    michèle daunis

    ce n’est pas un roman de science-fiction comme tu dis mais une terrible réalité qui j’espère réveillera les solidarités ,j’espère un monde meilleur,j’espère pour ma famille,mes amis,mes connaissances ,mes inconnus croisés au détour de voyages ,j’espère pour toi qui imagine un tel scénario il y a si peu de temps avant;courage ,espoir et respect des règles sanitaires mises en place pour la sécurité de tous,de toutes les générations.

    17 mars 2020
    |Reply

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