Projet cha(t)mion : recherche et acquisition du véhicule
Mi-novembre 2020. Cela fait de nombreux mois que je cherche LE fourgon, celui qui rentre dans mon budget, qui répond à mes critères, qui ne me fait pas courir au diable vauvert pour le rencontrer…
Le même jour, deux annonces correspondent, à quelque dizaines de kilomètres de chez moi. J’ai choisi de faire ma recherche exclusivement auprès de particuliers, la dernière expérience d’achat à un garage s’étant avérée lamentable, pour ne pas dire traumatisante. Je saute sur le téléphone. Une des annonces a déjà disparu. L’autre parait mériter une visite. J’y vais, je vois, je teste, je négocie – sans succès – je réserve. Quatre jours plus tard j’y retourne, assurance en poche, procède à quelque vérifications supplémentaires, effectue le virement, et repars au volant DU fourgon. Comme toujours, je mets longtemps à réfléchir, mais le temps de l’action reste très bref.
Un Fiat Ducato, taille moyenne
C’est comme prévu un Fiat Ducato, L2H2. Globalement de mêmes dimensions qu’un Peugeot Boxer ou un Renault Master, il consomme un peu moins et connaît généralement moins de défauts de séries et de pannes. Mais peut-être ne suis-je déjà plus objective? J’en ai vu en vente encore assez cher en Espagne, à plus de 7000 000 kilomètres. Celui-ci n’a que 150 000 km et il est de 2012, pour un modèle de 2011.
Il est tout blanc, équipé d’une galerie sur le toit avec échelle à l’arrière et d’une attache pour attelage que je ne pense pas l’utiliser, mais sait-on jamais. En tout cas, la galerie m’enchante et devrait être parfaite pour y fixer le ou les panneaux solaires. Bien sûr, il faudra aussi l’adapter un peu pour pouvoir ouvrir le lanterneau, mais cela ne devrait pas poser problème.
Il est globalement propre, et tout semble fonctionner correctement, Certaines pièces ont déjà été changées, et je croise les doigts pour ne pas avoir fait une mauvaise affaire. Mon intuition étant généralement inexistante ou mauvaise conseillère, seul l’avenir jugera.
Trois places à l’avant dans la cabine, séparée de l’arrière par une cloison. On y domine la route, de façon assez agréable. Le compartiment à l’arrière est pour l’instant vide et dépourvu de fenêtres. Seuls des panneaux de bois contreplaqué peints en bleu gris habillent les planchers et les parois. Une odeur de cale à bateaux y est enfermée. Heureusement, j’aime assez : cela me rappelle des souvenirs de sorties en mer, et cela devrait vite disparaitre quand les panneaux seront ôtés.
La taille idéale pour un chat et un humain
Les dimensions intérieures de la bête : 1m93 de haut, 1m87 de large, 3m12 de long. Même après l’isolation, qui va grignoter de l’espace, je tiendrai toujours debout, la largeur sera suffisante pour le lit, et en pensant bien, la longueur devrait suffire à installer le nécessaire, soit table et sièges, cuisine et lit. Une large porte coulissante s’ouvre sur le côté droit et l’arrière s’ouvre entièrement avec ses deux portes.
Agréable à conduire, bien qu’un peu large et long avec ses 2m70 et 5m40, il me faudra un peu de temps pour en connaître bien le gabarit. Il a déjà eu le bon goût d’arriver sans encombre à la maison, où il alimente désormais la curiosité des voisins. Et je suis plutôt fière d’être parvenue à effectuer une manoeuvre sur la route minuscule près de chez moi.
La première phase du projet, à savoir l’acquisition du véhicule, est maintenant terminée, après les démarches administratives de rigueur. Maintenant, il ne reste plus qu’à … tout faire, après avoir bien réfléchi. si tout va bien, d’ici 3 à 9 mois, un an tout au plus, le fourgon devrait être aménagé et homologué ! Mais pour cela il va me falloir courage et persévérance, huile de coude et conseils avisés…
