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Dans la série C’était il y a 14 ans– Archive Québec, 25 juin 2008.
Cet article est, de façon rétrospective, dédié à mon amie disparue Julie. Quand je repense à ces rivières, je pense aussi à elle, comme elle les aimait, comme elle savait les partager.
Merci Julie, pour tous ces beaux moments que tu nous as offerts.
Elles ont de si beaux noms, Ashuapmushuan, Péribonka, Mistassini, chacune d’elles est unique, chacune d’elles est si belle. Les rivières du Québec, les joyaux du lac Saint Jean.
Parfois si calme lorsque le vent dort, l’eau s’agite parfois de vagues qui comme les saumons remontent vers la source. Ashuapmushuan est large comme un fleuve. Mistassini est si puissante, son débit si fort, que les remous dans les chutes donnent le vertige.
Elles sont bleues, grises, noires, teintées de rouille. Bordées de plages de sable, constellées de bois flottant ou échoué sur les rives. Un écrin de verdure les accompagne dans leur voyage.
Petit animal terrestre, c’est si bon de se plonger dans les bras des rivières, de se laisser rouler, bercer, renouveler.
Voyageuses immobiles, toujours ici, déja ailleurs, les passeuses de l’histoire font encore rêver.
© Gwen Caillet 2022 – Tous droits réservés.