Last updated on 1 novembre 2023
Quand c’est possible, autant commencer dès le premier janvier par une baignade dans la mer ou l’océan, histoire de donner le ton et de commencer une année dynamique.
En 2023, il a toutefois fallu attendre que toutes les conditions soient réunies :
– être en bord de mer
– que la température extérieure soit d’environ 20 degrés celsius
– une préparation mentale et physique suffisante pour que ce soit agréable
Se baigner dans l’Atlantique au mois de mars …
Le 11 mars était enfin un jour idéal. J’ai donc plongé, ou plus exactement trempé un orteil après l’autre. À vrai dire, cela n’a pas été bien difficile. J’ai choisi la playa de la Muralla à deux pas, à marée basse, en fin de matinée. Il faisait déjà 17 degrés, pour une température de l’eau à 15. Facile d’y entrer, facile d’y rester, facile d’en sortir, pas vraiment froid, pas trop de vagues à l’abri des rochers, pas de vent, un soleil glorieux, pas encore de promeneurs.
Pour certains je suis une excentique ou une inconsciente, pour d’autres c’est tout à fait naturel, du moment que l’on respecte certaines règles de prudence. Cela me rappelle toujours les nageurs bravant les eaux bien froides du Lac-saint-Jean au Québec pour une traversée épuisante. Quant à moi, je n’ai pas d’objectif en vue, rien d’autre que le plaisir de profiter de l’océan, en immersion totale comme on le ferait d’un séjour linguistique. Les Polonais appellent les gens comme moi des « morses », terme qui me parait bien sympathique. D’ailleurs, le voisin polonais m’a imitée dès le lendemain. Comme on dit, plus on est de fous … et chaque jour apporte sa poignée de baigneurs, de tous âges.
Le bain de mer en hiver : un plaisir réservé aux … téméraires ? non-frileux ? habitués ?
En sortant de l’eau, hors de question de traîner sur la plage dans un maillot de bain humide. Retour au fourgon, vêtements secs, une tasse de thé bien chaud et le tout au soleil jusqu’à ce que ce soit intenable, dans la chaleur de l’après-midi.
Je récidive le lendemain, un peu plus dur d’y entrer, mais plus aucune envie d’en sortir, tellement c’était plaisant. Toutefois, rester davantage dans l’eau, cela allonge le temps de « récupération » ensuite, ou plus exactement la capacité de se réchauffer. Cette fois, une petite sieste sous la couette s’est imposée.
Deux jours plus tard, changement de site. La baignade se complique car cette côte est en plein vent, et les vagues sont déchainées. Difficile d’y aller progressivement, et malgré les températures en hausse, pas très envie encore de se (faire) rouler dans les vagues. Heureusement il y a toujours une ligne de rochers quelque part pour couper l’assaut de l’océan, et les dunes protègent du vent pour, cette fois-ci, aller se sécher sur une serviette après un petit jogging pour se réchauffer en sortant de l’eau.
Quand l’Océan appelle, difficile de résister …
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