Last updated on 8 septembre 2019
Side est une petite station balnéaire, fort fréquentée en saison, bien plus calme en cette époque de fin du ramadan. Les touristes se font rares, presque discrets, les turcs viennent en famille de la ville voisine, déjeuner et se promener dans le petit port.
La ville touristique est ravissante, peu de voitures, pas de grand bâtiment, des rues descendant doucement vers la mer. Side est une presqu’ile, entourée par les eaux de toutes parts. C’est en cette fin d’octobre une ville toute de douceur. La plage s’arrondit sur des kilomètres. Les dernières chaleurs incitent au bain, au farniente gagné sur les mauvais jours à venir.
Surtout, c’est une ville bien ancienne, et les ruines romaines affleurent ici et la, comme dans un scénario d’archéologie-fiction. Un rêve d’arches et de voûtes, de pans de murs et de pierre sculptée, le tout à demi englouti, à demi révélé par le sable.
Un musée sous les pins, dans un ancien hammam de toute splendeur. Un théâtre magnifiquement conservé, les restes béants d’un des tous premiers hôpitaux peut-être, des allées bordées de colonnades, des mosaïques au sol. Une merveille se dévoile après l’autre, toujours différente, toujours enthousiasmante.
Et puis, LE site : tout au bout du bout de la presqu’ile, une vaste esplanade laissée libre, sur laquelle se dressent quelques colonnes relevées de temples autrefois dédiés à Vénus et Neptune.
À la tombée de la nuit, sous les derniers rayons rougissants du soleil, les colonnes gisantes et les frises dégagent tout le romantisme, toute la poésie du monde.
24 octobre 2006
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