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La course effrénée de la marmotte au Québec

Posted in Animaux, Canada, Québec, and Voyages

Last updated on 16 septembre 2019

Dans la série Il y a tout juste 10 ans – Archive Québec, 22 juillet 2009

Les marmottes sont des animaux, il me semble, fort peu polis. J’en prends pour exemple celle-ci, déjà se trompant d’histoire et se prenant pour le lapin blanc d’Alice, qui déboule presque dans mes jambes. À vrai dire, elle suivait le caniveau le long de la piste cyclable, non seulement à vive allure, mais qui plus est à contre-sens. Et bien sûr, lorsque je l’ai saluée, elle n’a ni répondu ni même daigné s’arrêter. Les marmottes québécoises manquent assurément de savoir-vivre.

Ceci dit, je râle, je râle, tout de même, elle est bien belle ici la nature !
Bien entendu, c’est mon estomac qui parle, puisqu’en écoutant en mp3 les aventures d’une molaire de mastodonte (attention ne pas confondre avec pachyderme) je suis tombée sur un champ de framboises sauvages. Je me suis aisément laissée distraire par les délicieux petits fruits, ce qui m’a inspiré la quête de l’après-midi. En effet, au volant de ma légendaire charrette, l’intrépide Chrysler, j’ai parcouru le rang saint André – en fait rang signifie route perdue en québécois – à la recherche d’une ferme. La première ferme rencontrée avait barré son chemin d’accès, aussi ai-je poursuivi ma route jusqu’à la suivante. Et là, bonheur, des kilos et des kilos de légumes à faire se pâmer n’importe quelle Tante Marie. Je suis donc rentrée aujourd’hui à l’appartement les bras chargés de radis, carottes, brocolis, fraises, betteraves, choux, navets, et j’en passe.

Quelle meilleure occasion donc de déposer tout cela sur le plan de travail et de … me remettre à la peinture. Oui, bon ça va, les conserves et les congelés, ça attendra bien demain, pour l’heure, mon surplus d’énergie demande un peu d’efforts physiques. Et puis j’avoue que les chauffages noirs du salon et l’armoire rose de l’entrée ne sont pas exactement à mon goût. Ou plutôt, parlons au passé, n’étaient pas à mon goût, le blanc purificateur a fait son œuvre.

Et pour rendre un peu d’harmonie à cette journée éprouvante, quoi de mieux qu’une petite sortie en terrasse en délicieuse compagnie – non, je ne parle pas de ma fourmi, jamais je n’oserais m’afficher avec elle, que diraient les gens ?

Addendum dans la série crakinoski : il est enfin terminé, disparu, mangé. Et j’oubliais de préciser dans mon compte-rendu de courses : la rhubarbe bien entendu !

© Gwen Caillet 2019 – Tous droits réservés.

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