Last updated on 12 septembre 2019
Dans la série Voyage en Chine du sud, archive inédite de juillet 2011.
En descendant du train, je trouve le bon bus, vais jusqu’au terminus – ce qui me donne une bonne idée de la taille de la ville et de l’endroit ou je veux m’installer – et là, le chauffeur me débarque au milieu de nulle part. Impossible de rien négocier d’autre.
Bon, je prends le sac et retourne sur nos pas, puis monte dans le prochain autobus. Je descends face au lac, essaie un hôtel type business (vu qu’il propose aussi des chambres a l’heure, c’est peut être un autre type de business que ce que j’imaginais), 200 yuan la chambre, soit 30 dollars ou 20 euros, ça me va. Deux lits, un balcon qui donne sur le bassin aux carpes, une salle de bains propre et a l’occidentale. En bref, parfait pour moi.
Promenade avant la nuit le long du lac, c’est magique, et donne envie de vivre ici. Si je n’avais pas si mal aux mollets (ce qui ne s’arrange jamais durant le séjour en raison des 4 ,758 milliards de marches à gravir ou à descendre), j’irais faire un footing ou un tour en rollers.
La ville et l’eau et les montagnes, le rêve. Si seulement je parlais chinois … parce que je me sens un peu sourde et muette. Pour faire court, c’est beau, c’est calme, les gens sont souriants et détendus, la lumière est fantastique. Et à en juger les gros nuages noirs qui se ruent sur la ville, la tempête tropicale annoncée me suit de près.
Les premières grosses gouttes s’écrasent sur le sol alors que j’arrive à l’hôtel, puis le déluge s’abat sur la ville.
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