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Le cha(t)mion

Une nouvelle aventure ?

Le cha(t)mion ? C’est une nouvelle aventure qui débute, après quasiment un an de réflexion. Ou comment une nomade embarque son chat en voyage.

Je butais sur un problème, jusqu’à ce que la solution devienne évidente.

J’aime la nouveauté et la routine, j’aime voyager en conservant des repères, je veux rendre visite à mes amis, mais sans m’imposer…

Le principal problème? Un chat qui ne supporte pas d’être laissé seul à la maison trop longtemps. Pendant des années, il a simplement compensé la séparation par la nourriture. En conséquence, il est assez gros, et c’est un euphémisme (dix kilos tout de même, la bestiole). Mais depuis peu, il a pris l’habitude de tomber malade en mon absence. Mes voyages se sont alors raccourcis, et aggrémentés de culpabilisation – c’est désagréable.
Ce chat n’est pas compliqué, pourtant; il voyage bien, que ce soit en avion, en train, en voiture et plus finalement même en bateau … Toutefois, l’emmener en voiture durant des heures, pour une semaine de vacances, cela me semblait un peu extrême. Et l’improvisation devient alors compliquée. Une impasse donc !

Il y a un peu plus d’un an, la recherche du canard à trois pattes m’a fait accepter un nouvel emploi. Télétravail, informatique légère, liberté des horaires et volume adaptable. À l’usage, le canard a bien trois pattes, voire plus. Le poste semble pérenne. Ça ouvre la voie au nomadisme. En effet, pour travailler, j’ai juste besoin d’un ordinateur, et d’une connexion internet – celle du téléphone fait très bien l’affaire. Un peu de calme ne gache rien. Avec un coussin. Et aussi une tasse de thé. Enfin un chat pour le côté zen. Et c’est tout.

Donc pour résumer, on a :
– un gros chat avec un trouble de l’attachement
– une nomade qui ne tient pas longtemps en place
– un travail flexible et possible de (presque) partout

Il manquait juste un tout petit quelque chose. J’ai bien pensé à emmener le chat en camping, mais avec tous les chiens qui y trainent, souvent en liberté, cela promettait des parois de tente lacérées. Et une voiture, c’est trop petit pour être confortable longtemps et pour pouvoir y laisser un animal pendant que je pars en randonnée.

La solution ? Le cha(t)mion !


J’aime bien les valises, et les mots, et les mots-valises. Alors un fourgon aménagé, ou un camion pour mettre un chat dedans, c’est forcément un cha(t)mion.

Voici donc un nouvel épisode de Gwendreams, qui va venir s’emmêler joyeusement avec les autres thèmes, que ce soit la nature, le sport, le voyage ou l’écriture.
À partir d’ici, je vais tracer peu à peu ce nouveau chemin.

Pour en savoir plus, lire les articles suivants :

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